la ville de Pleaux, offre à ses visiteurs une histoire riche en événements, illustrée par un patrimoine architectural remarquable et d’une grande diversité.

Au tout début du christianisme en Haute-Auvergne (VI / VIIème s.), la cité primitive se développe autour de l’église baptismale Saint-Jean, aujourd’hui disparue. Au IXème s., cinq moines et leur prieur venus de l’abbaye bénédictine de Charroux s’y installèrent et contribuèrent à l'édification de l’actuelle église Saint-Sauveur (actuelle église Saint-Jean-Baptiste) et d'un ensemble monastique. En 1289, Philippe IV le Bel mit fin aux querelles incessantes des seigneurs de la ville et du prieur, en établissant une charte de pariage, avec l’abbé de Charroux. Pleaux devint alors une bastide nommée "Villefranche de Pleaux" avec son enclos primitif et la ville neuve constituée d’une place publique, entourée de maisons, avec halle et poids. Pleaux connut par la suite des périodes troublées lors de la Guerre de Cent Ans et pendant les Guerres de Religion.
Centre culturel d’importance, Pleaux vit également l’installation en 1630 d’un couvent de l’ordre des Carmes, transformé en 1806 en petit séminaire, lequel forma une partie des élites du Cantal jusqu’à sa suppression en 1906.

Cinq maisons à tours illustrent encore aujourd'hui le caractère remarquable et emblématique de la cité. A l'extérieur du bourg, un paysage bocager caractéristique du Pays de la Xaintrie, recèle de nombreuses demeures, maisons de maître et gentilhommières, des bâtisses agricoles cossues en basalte et en granit avec leurs toits de lauzes ou d’ardoises. Dans cette région prospère, les villages et hameaux alentour dévoilent un petit patrimoine élégant et attachant : chapelles, fours, moulins, pigeonniers, croix....

Des associations actives organisent de nombreuses animations. Pleaux, labellisée également "Station Verte" dévoile aussi aux visiteurs les savoir-faire culturels, sportifs, festifs et gastronomiques de ce pays situé entre la vallée de la Dordogne et le Pays de Salers...